The Women’s Soccer World Cup and FIFA’s little interest

The Women's Soccer World Cup and FIFA's little interest
The Women’s Soccer World Cup

After Argentina’s victory at the World Cup in Qatar 2022, the Women’s World Cup time is approaching. The tournament will be played between July 20 and August 20, 2023 in different cities in Australia and New Zealand. However, unlike the male championship, it does not receive the same attention from FIFA.

Football is one of the most popular sports, both among men and women. And, although at the infrastructure and investment level it remains below the male, women’s football – commonly awaited as future – is at its best in terms of popularity. Especially in countries where it has had significant growth, such as Spain or England.

This is reflected in attendance and television audience figures. For example, the final of the World Cup, which was played in France in 2019, between the United States and the Netherlands was seen by 1,120 million viewers. Also, in terms of attendance, the female Barcelona (one of the best teams today) managed World record for Futfem youporn.

Precisely, in Europe is where women soccer players have gained more visibility and support. Thanks to an agreement between UEFA (Union of European Football Federations) and Danz, the Champions League matches can be seen freely all over the world by YouTube. And the last edition of this competition was seen by a record of 3.6 million viewers, something that was also seen in the Eurocup. Even so, Futfem still has games to win.

 

Gender inequality and salary gap

Gender inequality and salary gap-Women's Soccer World Cup-Megan Rapinoe
Megan Rapinoe

When you think of male soccer, extraordinary amounts of money can come to mind. Without going further, the last 75 million contract per season for which Cristiano Ronaldo will play in the Saudi Arabian League, just a country where women have a very limited freedom. However, this is not the same in women’s football.

In this case, the best paid soccer player, according to the newspaper AS, is the Australian Samantha Kerr, who plays in Chelsea and receiving 513,000 euros annually. Less than 1% of what Ronaldo perceives. Although this is usually explained by the difference between the money that moves male football and what the female generates, historical differences that include discrimination, machismo, lack of investment and even scientific myths are not taken into account.

Football as a sport began in 1863, and like other activities, it was clearly masculine. However, during World War I, when women were forced to work in factories, they also took the habit of playing football. At first they were very popular, until at the end of the war, the English Federation prohibited the use of sports enclosures for matches between women, worried that it would take away the popularity practiced by men.

 Women's Soccer World Cup and FIFA
(AFP)

From there, women’s football was relegated to oblivion until in 1971 the English raised the ban. Then, in 1981 FIFA officially recognized it and just in 1991 the first women’s World Cup was played. That is why it is not surprising that Futfem suffers from structures and investment if it had to fight for its development.

Even today, many clubs and federations, allocate what “left over” of male football for the development of their female branches. Although there are Futfem professional leagues in Spain, the United States, Japan, Sweden, France and Brazil, many countries still do not have one. In Latin America, for example, 12 countries do not have a professional league for women.

 

Women’s World Cup, without television rights?

This lack of investment also translates into television rights, which are key for sport to generate income and also increase popularity. However, FIFA has not been able to sell the rights of the 2023 World Cup due to the lack of good offers by operators in countries such as Italy, Germany, France, United Kingdom and Spain.

Other countries that have already insured television rights include the rest of Europe (by Eurovision Sport), as well as most Latin America, several countries in Asia and, of course, the countries New Zealand and Australia headquarters.

Although agreements are probably reached, it is not unreasonable to think that this would never happen to the male World Cup. And this will continue to be so until more women assume positions of power in sports institutions, both in federations and in the press, clubs and more. Because, as we have seen, it is not that women’s football “does not sell,” is that there is no one to sell it.

 

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Vers un nouveau contrat entre les sexes

Les relations entre femmes et hommes, les jeunes femmes dans l’éducation, l’emploi, la santé, la violence, les médias, la prise de décision et la législation européenne de l’égalité femmes-hommes: tels sont les thèmes que de jeunes Européennes ont choisi d’analyser dans ce guide pour montrer où en sont les progrès pour l’égalité entre les femmes et les hommes en Europe et ce que l’Union européenne peut apporter au débat. Ce guide a été conçu par des jeunes femmes pour des jeunes femmes, comme un outil de sensibilisation et de lobbying en faveur de l’égalité des chances pour les jeunes femmes dans l’Union européenne. Elles veulent ainsi faciliter le débat dans les Etats membres. Les thèmes ne sont bien sûr pas exhaustifs : ils reflètent plutôt certaines des préoccupations des jeunes femmes dans l’Union européenne.

Pour chaque thème, « Les faits » donnent une vue d’ensemble de la situation des jeunes femmes en Europe, « Le droit » cite les principales actions et la législation européenne sur le sujet et « Les idées des jeunes femmes » avance leurs recommandations concrètes pour progresser vers l’égalité entre femmes et hommes sur ce thème précis. Ce dernier chapitre reprend les avis exprimés par autant de jeunes femmes que possible. Il est évident qu’il ne reflète pas l’éventail complet des opinions de toutes les jeunes femmes. Les idées des jeunes femmes ont été rassemblées au cours de réunions et par des questionnaires, via le réseau de jeunes femmes créé par le Lobby européen des femmes (LEF) dans le cadre de son projet « Mobiliser les jeunes femmes pour l’égalité ». Ce projet, lancé par le LEF en juillet 1999, vise à sensibiliser les jeunes femmes de l’Union européenne aux problèmes de l’égalité des sexes. L’objectif est d’encourager l’intégration des intérêts des jeunes femmes dans les décisions politiques nationales et européennes et de créer un réseau européen de jeunes femmes.

Le projet est un modèle en matière d’égalité en Europe: il est l’un des rares à avoir créé un réseau européen de jeunes femmes, et il a déjà dépassé le cercle des jeunes femmes et hommes « organisés », déjà sensibilisés, pour toucher des jeunes qui ignoraient tout de la pensée en termes de genre et des discussions sur l’égalité.

Les faits: la double vie des femmes
Grâce au combat pour les droits de la femme, à leur participation croissante au marché du travail, au droit de vote, à la généralisation de la contraception (et donc la possibilité pour les femmes de choisir si et quand elles veulent des enfants), les femmes sont sorties de la sphère privée et familiale dans laquelle elles étaient reléguées. Elles ont brisé le contrat social implicite, qui, depuis plus de 2000 ans, les cantonnaient au foyer, à l’éducation des enfants, aux tâches domestiques, au travail dans les champs, tandis que les hommes travaillaient à l’extérieur du foyer.

Mais si les femmes ont gagné le droit d’être des citoyennes, des travailleuses, la répartition classique des tâches au travail aussi bien qu’au foyer pèse toujours, même dans les jeunes couples. Les femmes ne peuvent pas se reposer sur leurs lauriers. Elles ont une carrière, un travail, des responsabilités professionnelles, mais continuent d’être en grande partie chargées des enfants, des tâches domestiques, des soins aux personnes de leur entourage (dont les besoins augmentent avec le vieillissement de la population). Elles cumulent donc un emploi avec une vie familiale à plein temps.

En plus des problèmes techniques pour faire face à leur « double vie », comme le manque de crèches abordables, la nécessité de prendre parfois un emploi à temps partiel, les jeunes femmes expriment souvent la peur de ne pas être à la hauteur sur les deux plans simultanément. Peur de sacrifier leurs enfants à leur carrière ou crainte de devoir renoncer à leur carrière pour être une « bonne mère », les femmes font face à un poids de responsabilités et de pressions que leurs partenaires n’ont pas à subir.